Claude Travaillé a profité d'un séjour au Bénin alors qu'il accompagnait des touristes solidaires, pour aborder la question du puits avec les habitants de Dikouenteni, et notamment avec les membres de l'association locale partenaire
« Ti Bona II », composée majoritairement de femmes. La construction
du puits était à l’ordre du jour d'une réunion. Un sourcier était passé pour déterminer
l’endroit du forage qui, pour ne léser aucune famille, se situerait à égale
distance des lieux d’habitation de Rose et de Marie.
Robert, le fils aîné de Jeanne, avait
obtenu un devis d’un puisatier. C’est bien sur 8 000€ qu’il faut tabler
pour creuser à 15 mètres, consolider l’intérieur avec des briques et cimenter
les abords afin de ne pas souiller le puits. Bien entendu si de l’eau potable
est trouvée avant ou après les 15 mètres de forage, le prix sera revu en
conséquence.
Robert, au centre, détaille le devis du puisatier
Notre initiative pour récolter des fonds a été rappelée et confirmée au grand plaisir
des villageois. Des photos des élèves de nos deux lycées, Antoine Lavoisier de
Porcheville et Viollet-le-Duc de Villier St-Frédéric, ont été présentées afin de rendre moins impersonnelle notre action solidaire.
Les « broussards » de Dikouenteni sont étonnés que
des jeunes citadins qui ne les connaissent pas et qui vivent si loin d’eux
puissent se mobiliser dans le but d’améliorer leur santé.
Nos amis villageois de Dikouenteni sont complètement excités à l'idée d'avoir un puits. Synonyme pour eux d'amélioration de leur qualité de vie et de leur santé. Nous ne pouvons pas les décevoir et ils ne seront pas déçus, grâce à la formidable énergie des élèves et des enseignants des lycées de Porcheville, de Villier St-Frédéric et Nogaro. Cependant, leur tâche pour récolter l'argent nécessaire sera très difficile. Nous devrons les soutenir dans leurs différentes manifestations de récolte de fonds. Claude Travaillé
RépondreSupprimerMerci pour les conseils. Ca fait longtemps que je cherche un puisatier
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